L'article analyse 2 Corinthiens 2:14-3:18, et présente la compréhension qu'a Paul de la réalité eschatologique établie par l'événement Jésus-Christ et réalisée dans le vie de ceux qui «se convertissent au Seigneur» . Utilisant les images du monde Gréco-Romain et la révélation de Dieu au Sinaï, Paul annonce le futur de Dieu comme ouvrant le présent, et invite les croyants de Corinthe à entrer dans l'offre eschatologique présente de Dieu. Une attention spéciale est donnée à l'assertion paulinienne, «Car le Seigneur, c'est (...) l'Esprit» . Cette affirmation provocatrice est souvent citée pour mettre en exergue la compréhension qu'a Paul de l'Esprit Saint comme agent de la résurrection de Jésus, et comme celui qui maintenant dispense la vie de Jésus ressuscité à tous les croyants. Cependant, Paul entend-il identifier le Seigneur qui est l'Esprit, comme le Christ ressuscité? Pour déterminer si Seigneur a en priorité un accent théocentrique ou christocentrique, l'article considère le contexte immédiat de cette acclamation: la description que fait Paul de son expérience du «Dieu vivant» , et la transformation eschatologique présente des croyants. (shrink)

Quelle que fut la puissance avec laquelle Hegel concentrait par la pensee le monde phenomenal, il lui etait impossible cependant dans le cours d'un semestre de dominer entierement l'inepuisable matiere de l'histoire. [...] Son premier expose de l'hiver 1822-23 avait principalement pour fin l'evolution du concept de philosophie et voulait montrer comment celui-ci constitue en fait le fond de l'histoire [...]. La Chine et l'Inde n'etaient que des exemples pour montrer de quelle maniere on comprend philosophiquement un caractere national [...]. (...) Mais, c'est avec predilection qu'il s'arretait aux Grecs pour lesquels il conservait toujours un enthousiasme juvenil; et apres avoir brievement considere le monde romain, il cherchait enfin a ramasser en un petit nombre de lecons le moyen-age et les temps modernes, car [...] la ou dans le monde chretien, la pensee ne demeure plus cachee dans la foule des phenomenes, mais s'annonce elle-meme et se revele dans l'histoire, la philosophie peut concentrer son expose, n'ayant qu'a indiquer l'idee motrice. [...] Chez Hegel, chacune de ses lecons constituait un acte nouveau de la pensee, chacune n'exprime par suite que la forme philosophique qui animait l'esprit a ce moment. (shrink)

The following is the transcript of a lecture taken in shorthand by Hans-Georg Backhaus. The transcript was originally published as an appendix in Hans-Georg Backhaus, Dialektik der Wertform. Untersuchungen zur marxschen Ökonomiekritik, a complete translation of which is forthcoming in the Historical Materialism book series.